Qu'est-ce qui vous a donné envi d'être coiffeur ?
je suis né avec un peigne dans le ventre. Mais ayant eu une enfance très spirituel j'ai grandi avec Dieu à mes côté si bien que je voulais également être prêtre.
Quand avez-vous senti que vous seriez coiffeur ?
j'ai commencé à 15 ans et demi. La spiritualité m'a fait ouvrir les yeux et m'a conduit vers ce que je devais faire et accomplir en renonçant à être prêtre un an plus tôt.
Quelques soit sa religion il faut prier l'Esprit Saint pour éclairer sa vie.
Quelles sont vos souvenirs de vos premières coiffures ?
Je vivai rue de Douai, dans une toute petite chambre. J'allai à l'école Eugène Gallia. Je révai des coiffures la nuit et le week-end je retournai dans ma campagne natale pour les réaliser sur les jeunes filles qui attendaient impatiement mon retour chaque semaine.
La ligne à l'époque était napoléonienne. Elle est toujours d'actualité mais sous d'autres nom.
Vous avez travaillé pour les grands hôtels et palaces prestigieux. Aujourd'hui encore vous intervenez au Plazza à Paris. La clientèle a t-elle changé depuis vos débuts ?
Oui bien sûr, y avait un grand respect et une grande consideration. Aujourd'hui les gens sont pressés et ne veulent plus dépenser autant d'argent.
Avant les femmes mettaient leur robe, leurs chaussures, se maquillaient et je venai réaliser la coiffure armonisant l'ensemble. C'était une vrai création. Maintenant on me montre des têtes sur Internet pour que je puisse adapter la coiffure aux cheveux de ma cliente. c'est dommage, une vraie création avec une vrai identité leur iraient tellement mieux !
Quelles sont votre plus belles créations ?
celle que j'ai dû réaliser en 3 minutes ! (rires)
J'étais coiffeur chez Carita. On se frottait à des rédacteurs, des photographes et couturiers prestigieux. Il fallait toujours travailler rapidement. Les photographes avaient une très grande exigence qui m'obligait à puiser dans mon côté créatif au plus profond de moi même.
la création la plus rapide et un chignon exécuter sur un mannequin pour un shooting. La coiffure m'a pris 3 secondes.
Quelle demande la plus excentrique avez-vous eu ?
Pour une soirée à thème Dracula, j'ai mis un poignard dans les cheveux, saupoudré d'une poudre blanche pour que cela soit vraiment horrible.
La plus sophistiquée est une natte en satin repiquée d'emmeraude.
Je peux aller de la coiffure de la plus élégante à la plus destroye en passant par la plus sophistiquée.
Quelle est pour vous, la plus belle femme?
Yvette Labrousse marié avec le prince Aga Khan III. Elle fut élue miss France en 1930. Principalement connue sous le nom d'Om Habibeh, son altesse la Bégum.
Et la princesse Salimah Aga Khan.
Les princesses que j'ai coiffées étaient vraiment très belles. La princesse Firyal de Jordanie a été une vraie source d'inspiration pour moi.
Votre plus beau souvenir ?
Quand j'allai coiffer la Bégum au Canet dans sa villa Yakymour de l'avenue Victoria. Je traversais le jardin en regardant les fleurs et les papions.
La femme du prince Ahmed ben Abdelaziz Al Saoud. Ils étaient tous les deux très sympathiques.
Parmis les grandes personnalités qui sont passées entre vos mains, quelle est celle que vous avez le plus coiffée ?
Carole bouquet. Nous avons dû réaliser ensemble une bonne centaine de photos.
J'aimai beaucoup Françoise Ardy. Elle avait un côté mystique spirituel très profond.
Pouvez-vous nous donner quelques petits conseils de soin pour les cheveux ?
Avec grand plaisir....
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